Loin de moi l’idée de faire du prosélytisme, mais il faut bien avouer que parfois, la musique réserve des surprises.
Ajoutez à cela du copinage éhonté et vous obtiendrai cet article, un tantinet curieux, pour un laïque que je suis (et tiens à rester).
On le sait depuis longtemps maintenant, musique et religion font bon ménage, même quand le digitalisme ambiant digère et recrache parfois de drôles de mélanges.
Un exemple, court mais néanmoins passionnant avec cette chanson venant du Hausaland (pays des Hausa, ethnies du nord Niger, Nigeria, à la lisière du Sahara). Quand Allah rencontre l’AutoTune.
Mais revenons à l’occident, et à Baltimore la bien-aimée.
Jonny Blaze a un truc avec le dimanche, et s’amuse depuis de longs mois à « christianiser » le Bmore Club, pourtant genre éminemment païen, voir lubrique (on ne s’en plaindra jamais).
On se rappelle de ses premières tentatives avec la reprise de l’hymne de Rod Lee, « Dance my Pain Away », transformé en « Pray My Pain Away », mais voilà que Jonny Blaze revient avec un album complet (et autoproduit sauce Baltimore) de Gospel Club Music. Genre de son invention, qui mélange, sans honte, les samples et kicks Baltimore Club, avec des appels à la transe chrétienne, à la prière et à l’aide de son prochain.
On sait de sources sûres que Jonny Blaze travaille tout les dimanches que Dieu fait à faire entrer le Gospel Club à l’église (alors que le Christian Rap, Core, ou Metal est déjà présent dans le offices US).
Dernier extrait en date de l’album, plus pop que club, mais indiscutablement drôle, et catchy.
On noterai une légère préférence pour le morceau « Church Call Out » qui reprend les Horns à la Debonair Samir, sans complexes, et hurlant par dessus cette sauce un appel aux quartiers de la B-Town Bis à venir chanter avec Jonny le dimanche matin.
L’album est dispo ici pour les oreilles curieuses : The Transition album
On n’oublie pas de dire que Jonny Blaze est en live chaque dimanche soir, heure East-Coast, sur You Stream Radio, avec le vétéran Diamond K. L’occasion de rappeler aux auditeurs ce qu’est le « true Baltimore club sound », dixit Jonny lui-même.
Décidemment, le dimanche est un jour benni pour Jonny Blaze, grand bien nous en fasses.